Filière
De la communication aux Volailles fines du Dauphiné

Morgane Poulet
-

L’association des Volailles fines du Dauphiné a évoqué de nombreux projets pour 2022 lors de son assemblée générale du 2 février à Chatte.

De la communication aux Volailles fines du Dauphiné
Les Volailles fines du Dauphiné comptent désormais 50 adhérents.

Le 2 février dernier, l’association des Volailles fines du Dauphiné tenait son assemblée générale. L’occasion pour les adhérents d’aborder la bonne année passée ainsi que les thèmes qu’il serait intéressant de traiter en 2022.

Communication

2021 a été une bonne année pour l’association, qui compte désormais 50 adhérents, contre 15 en 2018. Tous viennent de Drôme et d’Isère et produisent des œufs ou de la volaille de chair.
Même s’il est difficile de se réunir régulièrement en raison de la distance entre chacun, un groupe WhatsApp leur permet de communiquer aisément. « Nous en avons tiré un livret qui regroupe vos discussions sur WhatsApp », a annoncé François Gaudin, animateur à la chambre d’agriculture de la Drôme. « Les questions ont été classées par thème afin que l’on trouve les réponses à nos interrogations facilement. »

Projets 2022

Pour faire avancer l’association, les adhérents aimeraient que la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) soit rencontrée pour parler de la salmonelle. « La situation est difficile à gérer car les instructions ne sont pas les mêmes dans la Drôme et en Isère », explique François Gaudin. D’autant plus qu’en 2021, au niveau régional, le nombre de tests n’a pas augmenté mais les cas de salmonelle, oui. Céline Chevalier, présidente de l’association, estime qu’il serait préférable « de faire les contrôles sur les produits finis mais aussi de les alléger, car ils sont trop sévères. »
Il s'agira également d'aborder différents thèmes lors des formations : phytothérapie, biosécurité appliquée ou encore perfectionnement alimentaire.
Et pour renforcer la communication au sein de l'association, une lettre d’information sur les coûts de production sera créée. Elle permettra aux adhérents de mettre en commun leurs dépenses et de les comprendre pour, à terme, les optimiser.

Morgane Poulet

Référent bien-être animal

Un arrêt ministériel du 16 décembre, avec application dès le 1er février, rend obligatoire le référent bien-être animal sur les exploitations. En volaille et en porc, il doit être formé. Les Chambres d'agriculture se renseignent pour savoir si les formations qu'elles ont dispensé peuvent être agréées. L'éleveur peut être son propre référent. Les personnes titulaires d'un BTS Acse sont exemptées de formation. Les exploitations ont six mois pour déclarer leur référent et 18 mois pour le former.