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Le e-commerce alimentaire poursuit sa progression en 2021

Après une progression des ventes de produits de grande consommation de 42 % en 2020, « la tendance ne se dément pas en 2021 : le e-commerce progresse encore.

Le e-commerce alimentaire poursuit sa progression en 2021
La crise sanitaire a également renforcé l'appétence des consommateurs pour les sites web des circuits courts

En 2021, l’e-commerce progresse de 13 % par rapport à 2020, renforçant sa part de marché à 9 % depuis le début de l'année », analyse le 27 mai le panéliste Nielsen en partenariat avec la Fevad (e-commerce et vente à distance). « Mais la bataille n'est pas gagnée pour autant, et au-delà de l'épisode de la Covid-19, les distributeurs vont devoir convaincre ces nouveaux clients pour que le clic devienne une nouvelle habitude d'achat », explique Daniel Ducrocq, directeur des services à la distribution Europe chez NielsenIQ. De nombreux nouveaux acheteurs à la recherche de distanciation physique et de minimisation de contamination ont été recrutés en 2020 par les circuits de distribution en ligne, dont le drive concentre plus de 90 % des ventes. La hausse de 50 % de nouveaux acheteurs lors du premier mois de confinement en est une illustration. Parmi ces nouveaux adeptes les retraités sont largement surreprésentés tout comme les foyers de télétravailleurs plus prompts à utiliser ces services que leurs collègues en présentiel. Parmi les nouveaux acheteurs recrutés en 2020, les deux tiers n'ont pas continué d'acheter leurs courses alimentaires en ligne. Des listes de courses non respectées ou incomplètes, une offre drive en apparence plus limitée ainsi qu'une saturation des créneaux de retrait ont créé des insatisfactions. Un secteur devrait malgré tout sortir du lot : le circuit court. « La crise sanitaire a également renforcé l'appétence des consommateurs pour les sites web des circuits courts leur permettant d'acheter des produits frais et locaux. Le recours à l'achat on line de ces produits devrait s'installer dans les habitudes », assure Marc Lolivier, délégué général de la Fevad.

AJ