Méthanisation
Après l'incident du Finistère, l'AAMF met en avant sa charte

L'Association des agriculteurs méthaniseurs de France a pris la parole pour défendre ses 340 adhérents et pointer leur professionnalisme.
Après l'incident du Finistère, l'AAMF met en avant sa charte

L'Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF) et son antenne bretonne ont pris la parole, le 28 août, pour défendre leurs adhérents (340 en activité et en projet en France). Après la pollution accidentelle de l'Aulne (Finistère) en amont d'un captage d'eau potable, le 19 août, par le déversement de 400 mètres cubes de digestat provenant d'une unité de méthanisation à Châteaulin, ils sont dans le viseur d'Eaux et rivières de Bretagne et de la Confédération paysanne du Finistère.

Audit

Le développement de cette filière de production d'énergie décarbonée (près de 700 méthaniseurs agricoles en fonctionnement en France, 20 à 30 projets déposés chaque mois à l'Ademe) inscrite par l'État dans sa Stratégie française pour l'énergie et le climat peut légitimement inquiéter. Mais les méthaniseurs font preuve de professionnalisme, dit en substance Jean-Marc Onno (Morbihan), vice-président de l'AAMF. « Depuis 2019, nous avons créé une charte qui s'impose à tous nos adhérents sous la forme d'un audit à réaliser tous les trois ans, avec certification par un organisme extérieur », dit-il. À ce jour, la moitié des sites de méthanisation des adhérents de l'AAMF ont été audités, les autres devraient suivre d'ici 2021.

Source : Agrafil