Vercors music festival
H-Burns revient jouer « à la maison »

En vue du Vercors Music Festival, où il montera sur scène le 5 juillet, et de ses 20 ans de carrière, l’artiste H-Burns se confie sur son parcours.

H-Burns revient jouer «  à la maison »
H-Burns devant son public, le 5 juillet au Vercors music festival Crédit : Mimi Ravier

Comment vous êtes-vous lancé dans la musique ?
Je viens d’une petite ville, c’était cela ou l’ennui, donc j’ai choisi la musique. Elle m’a permis de prendre un chemin qui n’était pas banalisé. C’est un choix de vie qui me plaît beaucoup.

D’où vient votre nom de scène ?
C’est tellement vieux que j’arriverai à peine à m’en souvenir. Je voulais faire comme si je n’étais pas français. Dans les débuts de mes concerts, quand je parlais français pour communiquer avec le public, les gens étaient étonnés que je ne sois pas anglophone.

Vous venez de Romans-sur-Isère. Est-ce qu’il y a une signification particulière sur le fait de venir jouer « à la maison » ?
Bien sûr ! C’est toujours un peu spécial, jouer ici me permet de revenir en ayant fait 20 ans de carrière. Ce n’est pas un concert comme un autre.

Pourquoi ce choix de chanter en anglais ?
J’ai effectué ce choix en raison de mes influences qui sont toutes anglo-saxonnes. Je me suis forgé avec des mécanismes anglais donc chanter en anglais me paraissait naturel.

Votre dernier album est plus fondé sur un genre folk, est-ce qu’il y a une volonté de vous éloigner du rock ?
Non, pas tant que cela. En studio on met une esthétique sur le moment, mais sur la scène c’est différent, c’est plus électrique qu’en studio.

Vous avez collaboré avec quelques artistes français tels que Pomme et Bertrand Belin. Avez-vous pour projet de collaborer avec des artistes anglophones ?
Oui, il y a toujours des idées de collaborer avec des artistes anglophones. J’ai en tête un artiste américain avec qui j’ai des projets. Il s’agit de Bill Callahan. J’écoute ce qu’il fait depuis l’âge de 15 ans donc ce serait particulier pour moi de pouvoir jouer avec lui.

Y a-t-il une raison particulière au fait que vous changiez régulièrement de label ?
Non, il n’y a pas vraiment de raison particulière, c’est la vie qui fait cela. Les personnes changent, on fait des rencontres, on a besoin de nouvelles dynamiques pour renouveler la flamme.

Vous sortez en moyenne un album tous les deux ans, pensez-vous garder ce rythme ?
Je ne sais pas, peut-être, je suis bien parti pour. Je suis dans une dynamique d’écriture mais je ne m’oblige rien. J’ai tout de même la chance d’avoir un public qui me suit depuis un moment, donc je peux prendre mon temps.

Votre tournée a débuté en mars 2023 et s’achèvera en août 2024, il est temps de vous accorder une petite pause, qu’en pensez-vous ?
Oui je pense m’accorder une légère pause, mais plus tard. J’ai d’abord l’intention de fêter mes 20 ans de carrière.

Dans votre dernier post Facebook, vous remerciez votre public en terminant par « on vous réserve une belle petite surprise cet hiver ». De quoi s’agit-il ?
Ah oui, comme je le disais précédemment, je compte fêter mes 20 ans de carrière entre le 15 décembre et le 15 janvier. J’annoncerai les quatre concerts prévus en temps voulu. Il y aura évidemment un des concerts dans la région.

Élodie Bouin

Rendez-vous au Vercors music festival
Keziah Jones, sera sur scène le vendredi 7 juillet. Credit : Penelope Caillet

Rendez-vous au Vercors music festival

Le Vercors music festival se déroule à Autrans-Méaudre du 5 au 7 juillet. Petit rappel des concerts à voir durant ces trois soirées :
- le vendredi 5 juillet : Les Wampas + Clea Vincent + H-Burns + Pambele.
- le samedi 6 juillet : Sarah Lenka + El Gato Negro + Massilia Sound System.
- le dimanche 7 juillet : Kolinga + Ladaniva + Keziah Jones + Faada Freddy + Flavia Coelho.