INTERPROFESSION
Val'hor fixe sa feuille de route pour 2024

Catherine Muller, la nouvelle présidente de l'interprofession française de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage (Val'hor), élue le 21 octobre, imprime sa marque avec deux nouvelles priorités pour le secteur : Ouverture à l'international et promotion des métiers.

 

Val'hor fixe sa feuille de route pour 2024
Catherine Muller, élue le 21 octobre présidente de l'interprofession française de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage (Val'hor),

Élue le 21 octobre présidente de l'interprofession Val'hor (horticulture, fleuristerie et paysage), Catherine Muller a dévoilé la feuille de route de son mandat qui durera jusqu'en 2024. Présidente de l'Unep (entreprises du paysage) de 2013 à 2019 et présidente du conseil de surveillance de Thierry Muller SAS, elle a appelé le secteur à « s'ouvrir davantage à l'international ». « Quand on fait face à une pénurie d'arbres ou d'arbustes, il est intéressant d'avoir tissé des échanges avec d'autres pays pour pouvoir subvenir aux besoins », plaide celle qui a siégé dans les organisations professionnelles européennes Elca (paysagistes) et ENA (pépiniéristes). D'autant que, en matière de végétaux, de matières premières ou de matériaux, « les pénuries vont nous frapper de plein fouet », a-t-elle prévenu. « Développer l'attractivité des métiers et susciter des vocations » fait également partie des objectifs de sa feuille de route pour 2024. Le secteur du végétal est « victime d'une pénurie de main-d’œuvre », qui touche « tous les métiers », alerte la nouvelle présidente de Val'hor. « Il y a certainement de mauvaises pratiques à améliorer », a-t-elle relevé, en esquissant un début de réflexion sur les formations, « peut-être notre point faible ». Ses trois autres priorités sont plus familières des professionnels du végétal : il s'agit « d'assurer la notoriété » du secteur ; de « repenser la ville de demain » en y renforçant la place du végétal ; et de « s'adapter aux nouveaux usages » de consommation.

Légère croissance en 2020 malgré la Covid-19

Après un printemps 2020 ruiné par le premier confinement (- 32 % de chiffre d'affaires en mars 2020 par rapport à 2019), le secteur a fini l'année 2020 sur une légère croissance de 0,5 %, grâce à une forte reprise à l'été. Mais d’importantes disparités apparaissent selon les métiers : les jardineries et Lisa (libre-service agricole) ont gagné 7 % sur l'année, mais les producteurs ont accusé une baisse de 3 % de leurs ventes.

YG