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Nicole Bruel : « L’Afdi Rhône-Alpes et l’Afdi Auvergne parleront d’une même voix »

Lors d’une assemblée générale extraordinaire organisée le 15 décembre dernier, l’Afdi Rhône-Alpes et l’Afdi Auvergne ont officiellement fusionné. Retour sur ce moment important pour l’avenir de l’association et des projets menés avec Nicole Bruel, présidente de l’actuelle Afdi Rhône-Alpes.

Nicole Bruel : « L’Afdi Rhône-Alpes et l’Afdi Auvergne parleront d’une même voix »
Nicole Bruel, présidente de l'actuelle Afdi Rhône-Alpes. (Crédit : Afdi)

Qu’est-ce qui a motivé la fusion de l’Afdi Rhône-Alpes et de l’Adfi Auvergne ?

Nicole Bruel : « Ce projet fait suite à la loi de 2015 sur la nouvelle organisation territoriale. L’Afdi nationale a alors fait part de sa volonté de se mettre en adéquation avec cette nouvelle loi. Nous avons véritablement commencé à travailler sur ce projet en 2017 mais nous avons pris notre temps car l’objectif est d’accorder tout le monde, de permettre aux membres fondateurs et aux structures partenaires de s’impliquer pleinement dans cette fusion. Nous faisons d’ailleurs partie des dernières structures Afdi à fusionner car il était important pour nous de mûrir ce projet. Cette fusion s’est concrétisée au 1er janvier 2020 avec l’entrée en fonctionnement de l’Afdi Auvergne Rhône-Alpes et vient donc d’être officialisée lors de l’assemblée générale du 15 décembre dernier. Début 2021, l’élection de notre nouveau/nouvelle président(e) achèvera ce long processus de fusion. »

Quelles seront les conséquences de cette fusion pour les projets actuellement menés en Afrique ?

Nicole Bruel : « A l’Afdi Auvergne comme à l’Afdi Rhône-Alpes, nous fonctionnons par groupes projets. En Auvergne, ils mènent actuellement un groupe projet au Sénégal. Nous en Rhône-Alpes, nous avons quatre groupes projets au Burkina Faso, au Sénégal, à Madagascar et au Mali même si ce dernier touche à sa fin. Le fonctionnement restera le même et ces groupes projets ne seront pas impactés. Cette fusion apparaît aujourd’hui comme une vraie opportunité de travailler ensemble et d’unir nos compétences. Au quotidien, cette fusion permettra par ailleurs de mutualiser nos frais de fonctionnement et de rassembler les salariés de nos deux entités. Désormais, l’Afdi Rhône-Alpes et l’Afdi Auvergne parleront d’une même voix. »

Quels sont les objectifs affichés par la nouvelle entité régionale pour les années à venir ?

Nicole Bruel : « Ces questions seront discutées lors du prochain conseil d’administration qui devrait être organisé autour du 15 janvier. Si cette épidémie de Covid-19 nous laisse enfin tranquille, nous aimerions pouvoir organiser un séminaire afin de se retrouver pour travailler. Actuellement, nous ne pouvons pas faire exactement comme nous le souhaiterions mais soyons optimistes pour la nouvelle année à venir. Espérons qu’en 2021, nous pourrons retrouver notre fonctionnement habituel. En attendant, nous continuerons de faire des visioconférences et le contact avec nos partenaires sera bien entendu maintenu. L’idée de nous ouvrir à de nouveaux pays est toujours dans les têtes et cette fusion permettra sans doute de construire de nouveaux projets dans les années à venir. »

Pierre Garcia