Avec le Ramadan en cours et les fêtes de Pâques qui arrivent, deux périodes de forte consommation d’agneaux, les cours ont déjà entamé leur redressement saisonnier.
![Ramadan et Pâques vont doper les cours de l’agneau](/media/japasec/02_PAGES_HEBDO_23/2023_Sem_14/agneaux.png)
Le marché français de la viande ovine est enfermé dans une bulle, imperméable au fort repli des cours observé Outre-Manche. Les cotations ont à peine baissé depuis le début de l’année (-0,50 €/kgéc). Elles restent nettement supérieures à leurs niveaux de 2021 et 2022 (jusqu’à 1 €/kgéc). Mais au Royaume-Uni et en Irlande, les cours sont inférieurs à leurs niveaux de 2022 voire 2021. L’agneau britannique cotait 5,70 €/kg, en baisse de 1,13 €/kg d’une année sur l’autre. Toutefois, la bonne conjoncture du marché français pourrait profiter aux agneaux importés d’Outre-Manche. Avec la période du Ramadan qui a débuté le 23 mars et à quelques semaines de Pâques, les cours de l’agneau ont déjà entamé leur redressement saisonnier. Aussi, ils vont regagner le terrain perdu l’hiver passé et peut-être même atteindre de nouveaux sommets car l’approvisionnement du marché français faiblit continûment. En janvier dernier (dernier chiffre connu), les abattages d’agneaux ont baissé de 10 % sur un an après avoir reculé de 3 % sur l’ensemble de l’année 2022 à 79 200 téc. Et la hausse de 5 % des abattages des réformes l’an passé (553 400 têtes) augure de nouveaux replis de la production d’agneaux.