PAC 2023-2027
Des MAEC pour l’autonomie protéique en Aura et BFC

Des MAEC pour l’autonomie protéique en Aura et BFC
Dans les régions où la MAEC est ouverte, les éleveurs de ruminants et de porcs pourront percevoir 18 000 € sur cinq ans afin d’améliorer leur autonomie protéique.

Au moins sept régions activeront le volet « Autonomie protéique » de la nouvelle MAEC « transition » pour la prochaine programmation de la Pac en 2023, a indiqué Olivier Dupire, coordinateur du réseau Inosys à Chambres d’agriculture France, le 28 novembre. Il s’agit de Paca, Occitanie, Normandie, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire. Selon Olivier Dupire, la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine ne l’activeront pas, tandis que les discussions restent en cours en Pays de la Loire et Hauts-de-France. Dans les régions où la MAEC est ouverte, les éleveurs de ruminants et de porcs pourront percevoir 18 000 € sur cinq ans afin d’améliorer leur autonomie protéique. Une aide non reconductible au bout de la période d’engagement. « Cette aide n’est pas zonée, ajoute le responsable des chambres d’agriculture. Quand elle est ouverte dans une région, elle l’est pour l’ensemble du territoire. » Elle s’adresse aux « éleveurs prêts à se lancer, mais qui ont besoin de sécuriser leur trésorerie, explique-t-il. Sa construction souple permet aussi aux éleveurs déjà bons d’aller plus loin dans l’autonomie protéique. » Quatre « blocs » sont prévus pour cette MAEC : culture de légumineuses fourragères, pratiques d’élevage, production fermière de concentrés, origine des protéines achetées à l’extérieur. Pour être éligibles, « les éleveurs doivent travailler deux blocs sur quatre », a précisé Olivier Dupire lors d’une visioconférence du programme de recherche Cap protéines. Leur progression sera mesurée avec la nouvelle version du diagnostic Devautop, développé par l’Idele, pour calculer l’autonomie protéique, disponible à partir de début 2023. Nouveau dispositif pour la Pac 2023-2027, la MAEC transition est dotée de 22 M€ pour trois volets : carbone, phytos et autonomie protéique.

Y.G