Ethnologie
La transhumance entre au patrimoine immatériel français, l'Unesco dans le viseur

L'inscription ne donnera lieu à aucune protection supplémentaire pour les troupeaux, mais permettra de mieux valoriser les événements festifs locaux.
La transhumance entre au patrimoine immatériel français, l'Unesco dans le viseur

À l'issue d'une réunion au sein du ministère de la Culture le 2 juin dernier, le Comité du patrimoine ethnologique et immatériel a rendu à l'unanimité « un avis favorable à l'inscription des savoir-faire et des pratiques de la transhumance en France à l'Inventaire national du patrimoine culturel immatériel ». « Ce qu'on vise, c'est l'inscription au patrimoine mondial », précise Émeric Jouhet, directeur du Collectif des races locales de massif (Coram).

Patrimoine international

Alors que la transhumance a déjà été reconnue en Grèce, en Italie et en Autriche, la France devrait faire partie d'une seconde vague d'inscriptions au patrimoine international, grâce à cette première reconnaissance. Le dossier a été monté grâce à la coopération entre de nombreuses structures, dont la Confédération nationale de l'élevage, les associations de massifs, l'APCA, la fédération nationale des PNR et l'association française de pastoralisme.

Transhumance à pied

L'inscription, précise Émeric Jouhet, ne donnera lieu à aucune protection supplémentaire pour les troupeaux, mais permettra de mieux valoriser les événements festifs locaux. Principale surprise pour le collectif à l'issue de la création du dossier d'inscription: la popularité de la transhumance à pied. « C'est un phénomène significatif, plus important que ce qu'on imaginait », explique Émeric Jouhet.

Source : Agrafil