Selon un communiqué de presse du secrétariat d’État chargé de la Biodiversité du 30 novembre, le nombre d’accidents de chasse a fortement diminué sur la période 2020-2021.
D’après les statistiques de l’Office français de la biodiversité (OFB), il y aurait eu 80 accidents de chasse dont sept mortels pour la saison 2020-2021 contre 141 accidents en 2019-2020 dont onze mortels. Selon le secrétariat d’État, il faut y voir l’impact du Covid et des confinements qui ont interdit aux chasseurs d’exercer leur loisir. Le nombre de morts de la saison 2020-2021 est identique à celui de la saison 2018-2019. Comme à l’accoutumée, ce sont les chasseurs qui sont eux-mêmes les premières victimes de ces accidents (86 % en 2020-2021 et 90 % en 2019-2020). Ces derniers surviennent majoritairement lors de la chasse au grand gibier (59 % en 2020-2021 et 56 % en 2019-2020). Quant aux principales causes des accidents, elles demeurent pratiquement les mêmes d’une année sur l’autre : non-respect des règles de sécurité et mauvaises manipulations de l’arme ; non-respect de l'angle de 30° qui est la principale cause des accidents occasionnés lors de battues au grand gibier, etc. L’OFB qui a mené une opération plus de 700 agents le week-end du 19 novembre dernier, en partenariat avec la gendarmerie, a contrôlé plus de 2 700 chasseurs. « 70 chasseurs ont fait l'objet d'une verbalisation et une dizaine de procédures judiciaires ont été ouvertes pour des infractions susceptibles de constituer des délits », précise le communiqué. Et même si « le nombre de victimes d’accidents de chasse a diminué continuellement depuis plus de 20 ans, le secrétariat d’État insiste sur le fait qu’ « un accident de chasse est toujours un accident de trop ». Le Sénat a initié, le 9 novembre, une mission conjointe sur la sécurisation de la chasse qui devrait rendre son rapport au printemps 2022.
