Une étude du Parlement européen analyse la manière dont la politique agricole commune (Pac) et les aides d’État soutiennent la compétitivité des exploitations, en tenant également compte du soutien aux jeunes agriculteurs et aux femmes.
Les agriculteurs sont confrontés à de nombreux défis pour maintenir leur compétitivité. Les défis actuels comprennent le renforcement de leur position dans la chaîne de valeur, la volatilité des prix et les risques de production, le renouvellement des générations, le respect des exigences strictes de la législation de l’UE sur les pratiques agricoles, la lutte contre le changement climatique et l’adoption d’innovations, y compris les technologies numériques. Les défis à venir comprennent notamment les risques liés au changement climatique et les changements dans l’alimentation des consommateurs et les systèmes agroalimentaires. Une récente étude publiée par le Parlement européen, des chercheurs ont tenté de mesurer la part des soutiens de la Pac en faveur de la compétitivité des exploitations agricoles. Pour ce faire, ils ont estimé que huit types d’aides de la Pac y contribuaient, présentes à la fois dans le premier et le second pilier : aides couplées, aide pour les jeunes agriculteurs, aides à l’investissement, subventions des assurances récoltes… Sur les périodes 2015-2021 et 2023-2023, la part dédiée à la compétitivité reste relativement stable et disparate entre les États membres. La France se situe dans la médiane avec 22 % de ses dépenses tournées vers cet objectif, contre 33 % en Italie et seulement % en Allemagne.