
Un arrêté paru au Journal officiel le 20 décembre prolonge la campagne publique de vaccination contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) jusqu’au 31 janvier, soit un mois de plus que la date initialement prévue. Dans le cadre de cette campagne de vaccination volontaire, les éleveurs de bovins de 21 départements en bordure de la zone régulée (de la Manche aux Bouches-du-Rhône, en passant par l’Allier) peuvent vacciner leurs animaux, la MHE étant présente dans la moitié Sud-Ouest de l’Hexagone. Cette stratégie dite de la « bande tampon » vise à empêcher l’extension de la maladie. En dehors de cette zone, les éleveurs peuvent aussi vacciner, mais à leurs frais. L’État finance deux millions de doses, un stock qui permet de vacciner un million d’animaux. Les pouvoirs publics prennent aussi en charge « la rétribution des vétérinaires pour la prescription et la délivrance des doses, ainsi que la remontée des informations à l’administration », rappelle le ministère de l’Agriculture sur son site web. Le vaccin utilisé est l’Hepizovac, qui a décroché une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) début août 2024, et permet l’exportation des animaux.