Peste porcine africaine
Prévention renforcée, notamment à la frontière avec l'Italie

Alors que le nord de l'Italie est touché par la peste porcine africaine (PPA), le ministère de l'Agriculture a lancé le 9 février un " plan d'action " afin de prévenir l'arrivée de la maladie dans les élevages français.

Prévention renforcée, notamment à la frontière avec l'Italie
Depuis début janvier, 31 cas de PPA ont été détectés en faune sauvage au nord-ouest de l'Italie, à 100km de la frontière avec la France.

Au niveau national, ce plan prévoit notamment d'atteindre un " objectif d'élévation rapide de la biosécurité en élevage et dans les transports ". Bien que le gouvernement prévoie " d'accompagner les éleveurs dans leurs mises aux normes ", aucun budget n'est mentionné dans le document de présentation du plan d'action.
Le ministère s'attellera aussi à recenser " aussi rapidement que possible les éleveurs ou détenteurs de porcins non-déclarés ". Les départements frontaliers avec l'Italie (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Savoie et Haute-Savoie) font l'objet d'une attention particulière : les élevages devront se mettre aux normes " dans des délais acceptables ", avec le lancement " d'ici avril 2022 " d'un " plan de contrôle officiel ".
Les autorités prévoient de " réduire la population de sangliers par le biais d'actions de chasse ". Contrairement à l'épisode de PPA en Belgique en 2018, le gouvernement ne mentionne pas dans son plan l'érection d'une clôture à la frontière.

Brève Agra