La commission maturité de la noix de Grenoble se réunit ce jeudi 17 septembre afin de donner la date du lancement de la récolte. Celle-ci devrait être précoce et débuter vers la fin septembre.
Mais l'exercice est difficile cette année en raison de la destruction des parcelles témoin utilisées par la Senura pour effectuer la prévision de récolte. Cette opération est financée par la CING.
« Nous nous attendons à une récolte correcte, entre 9 et 10 000 tonnes, estime Yves Borel, le président du CING. Les prévisions indiquent des calibres moyens avec une part importante de sous calibres, inférieur à 28. »
Nouvelle méthode
La profession est cependant dans l'attente de l'élaboration d'une nouvelle méthodologie pour la prévision de récolte.
Celle réalisée par la Senura depuis 20 ans, qui consiste en une estimation des volumes et des calibres, est certes éprouvée, mais remise en cause par deux facteurs. L
es intempéries de 2019 ont détruit les parcelles de référence de l'échantillonnage et la Senura pâtit du manque de main d'œuvre pour effectuer le comptage et la récolte manuelle des noix de l'échantillon au mois d'août. Il importe donc d'automatiser cette récolte.
La profession souhaite mettre au point une nouvelle méthode de travail qui pourrait s'appuyer sur l'utilisation de drones. Cette méthodologie réclame entre trois et cinq ans de développement.
