Remplacement
Hausse des remplacements

Morgane Poulet
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Le 22 mars, les services de remplacement de l’Isère ont tenu leur assemblée générale, annonçant la toute proche mise en route de la plateforme de l’emploi.

Hausse des remplacements
Les membres du bureau, avec de gauche à droite : Florent Bosco, Jean-Marc Chevallet, Pierre Guillot-Jérôme et Christophe Morel.

Le Service de remplacement Isère et le Service de remplacement fédération Isère ont tenu leur assemblée générale, ce 22 mars, à La Frette. Jean-Marc Michallet, président des deux entités, a rappelé que leur rôle est de remplacer un agriculteur absent dans l’urgence, contrairement à Agri Emploi 38, qui cherche des salariés pour répondre à des besoins, montrant ainsi leur rôle complémentaire.
C’est pourquoi la PEAR (Plateforme de l’emploi agricole et rural) est co-pilotée par Agri Emploi 38 et le Service de remplacement. Et, bonne nouvelle : elle devrait enfin être mise en route, courant 2023.
 
Remplacer plus facilement
 
La PEAR, en cours d’élaboration depuis plusieurs années, devrait voir le jour dans le courant de l’année 2023. Pour Gabrielle Rossi, responsable d’Agri Emploi 38, « les choses se mettent en place doucement car il s’agit d’un grand projet ». Une chargée de mission est en place depuis le 1er avril pour aider avec la plateforme.
L’objectif de cette dernière est « d’intervenir de manière coopérative, de mutualiser les informations, mais aussi de créer une passerelle avec les partenaires », précise la responsable. C’est pourquoi Agri Emploi 38 et le Service de remplacement travaillent ensemble. Subventionnée par l’État, la PEAR sera peut-être également accompagnée par le Département.
 
Évolution des motifs
 
En ce qui concerne les remplacements en Isère, leur nombre a augmenté, « ce qui est plutôt bon signe car les agriculteurs pensent de plus en plus à s’arrêter lorsque cela est nécessaire », explique Jean-Marc Chevallet. Au sujet de la fédération de l’Isère, en 2021, il y avait par exemple environ 1 300 remplacements pour maladie et accident, contre 1 719 en 2022. Toujours en 2021, il y avait moins de 2 000 remplacements pour congés maternité. Or, en 2022, ils étaient 2 266.
En ce qui concerne les contrats de remplacement, il y en avait 15 en CDI à temps plein et 210 CDD, en plus de quelques CDI à temps partiel et intermittents.
Le Service de remplacement de l’Isère est quant à lui le plus intervenu dans le sud-Isère, avec 1 586,5 remplacements, suivi par le secteur de la Chartreuse-bas Grésivaudan, avec 1076 remplacements. Il s’agit avant tout d’interventions pour congés maternité (1 764), pour congés et assimilés (1 631) et pour maladie (812).
Globalement, il y a eu en 2022 une hausse du recours à ce service pour les congés maternité et paternité ainsi que pour le droit au répit.

Morgane Poulet