Sanitaire
Brûlage des végétaux : dérogation pour les noyers

 Le préfet de l’Isère autorise les brûlage des restes de noyers jusqu’au 2 avril prochain. 

Brûlage des végétaux : dérogation pour les noyers

Par arrêté dérogatoire du 15 mars, le préfet de l’Isère autorise de façon temporaire les agriculteurs de l’Isère, « victime des calamités agricoles de 2019 et confrontés à l’impossibilité de broyer les restes de troncs, branches, souches et autres rémanents de les brûler, sous réserve de respecter l’interdiction qui s’applique en période d’alerte à la pollution de l’air ». 
Cette décision s’appuie sur les enjeux sanitaires pour les arbres encore sur pied (lutte préventive contre les insectes xylophages). Elle répond à une demande faite par le président de la chambre d’agriculture d’autoriser à brûler les restes de noyers du Sud-Grésivaudan abîmés par les orages et les chutes de neige de 2019, qui n’ont pas pu faire l’objet d’une valorisation en bois énergie. 

Cette dérogation concerne les parcelles situées dans les communes ayant fait l’objet d’une reconnaissance de calamité agricole, dans le Sud-Grésivaudan, de Voiron à Saint-Lattier ; dans le Haut-Grésivaudan, du Versoud à Chapareillan et quatre communes du Trièves. La liste complète est à retrouver sur terredauphinoise.fr. 

Cette dérogation s’applique jusqu’au 2 avril. 

Le préfet invite les agriculteurs à rechercher des solutions alternatives au brûlage, à ne brûler les résidus ligneux que s’il y a risque sanitaire, à ne brûler que des bois secs, à suspendre le brûlage si la qualité de l’air est dégradée, à ne pas brûler à proximité des habitations et à moins de 200 mètres des forêts. 

Liste des communes concernées par la dérogation brûlage