Production fruitière
Les abricotiers isérois ont été touchés par le gel

Les gelées qui ont eu lieu fin mars-début avril ont endommagé les futures récoltes de fruits. Une enquête pour évaluer les pertes est en cours.
Les abricotiers isérois ont été touchés par le gel

Dans la nuit du 24 au 25 mars et durant la semaine qui a suivi au début du mois d'avril, deux épisodes de gel ont eu lieu et ont endommagé les productions fruitières à venir de la vallée du Rhône.

Des relevés ont fait état de températures descendues jusqu'à -4°C.

Ce sont les abricotiers, en fleurs à ce moment là, qui ont été particulièrement touchés, comme l'indique Franck Jullien, arboriculteur à Chanas.

« Malgré les mesures de protection que j'avais pu mettre en place (aspersion sur frondaison et installation de chaufferettes), j'estime avoir perdu 50 % de récolte sur mes abricots bergerons et bergarouges », déclare l'agriculteur.

Les pertes semblent être aussi importantes chez plusieurs arboriculteurs du secteur, installés dans les communes de Chanas, mais aussi d'Agnin, de Salaise-sur-Sanne et de Bougé-Chambalud.

Elles concernent la production d'abricots mais également de pêches, de poires, de cerises, de pommes et de fraises.

Ces gelées ont été particulièrement agressives à cause de la douceur de l'hiver et des premiers mois de l'année qui ont entraîné une avancée des stades de végétation.

En outre, le deuxième épisode du 1er avril, qui a été intense et qui a duré toute la nuit, a rendu les moyens de lutte inefficaces.

Enquête

Pour réaliser une première évaluation des dégâts, la chambre d'agriculture de l'Isère a lancé auprès des arboriculteurs concernés une enquête d'évaluation.

Disponible sur le site Internet de la chambre d'agriculture jusqu'au 20 avril, elle vise à faire un état des lieux des pertes constatées, de façon à ce que la DDT puisse organiser une tournée dans les vergers à l'issue du confinement et, si les pertes étaient avérées, lancer une procédure de calamité agricole.

IB

Pour accéder à l'enquête de la chambre d'agriculture, cliquez-ici.