Le ministère de l’agriculture a annoncé un renforcement des contrôles le long de la chaîne alimentaire pendant la durée des Jeux olympiques et notamment sur les sites dédiés.
« 13 millions de repas seront servis sur les sites des jeux olympiques, dont 5 millions pour les spectateurs, 3,5 millions pour les agents de l’organisation et 2,2 millions pour les athlètes, pendant la durée des Jeux olympiques », a annoncé le cabinet du ministère de l’Agriculture. Pour faire face à cet évènement exceptionnel, le ministère entend éviter toute « toxi-infection » alimentaire qui frapperait les athlètes et les visiteurs pendant le déroulement des épreuves et se mobilise en ce sens. « Cela nuirait aussi à la réputation de la France », ajoute-t-on dans l’entourage de Marc Fesneau. Ainsi, pendant la période des Jeux olympiques et sur les sites proches, les contrôles seront renforcés dans les établissements de restauration et les commerces de bouche. Depuis le début de l’année, 1 500 contrôles supplémentaires ont déjà été réalisés en Ile-de-France. Le ministère prévoit l’embauche de 31 personnes supplémentaires pour les réaliser ainsi que la mobilisation de sept personnes dans les laboratoires pour accroître la capacité d’analyse en cas d’évènement sanitaire.
Les services sanitaires unifiés
Depuis le 1er janvier 2024, la sécurité sanitaire et la police sanitaire relèvent du ministère de l’Agriculture. Alors qu’elles étaient de la responsabilité de deux entités jusqu’à l’an dernier, le ministère de l’Agriculture pour la production agricole, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) au ministère de l’Économie et des Finances pour la transformation des produits agricoles et la commercialisation des denrées alimentaires au consommateur. Désormais cette gestion est globalisée, ce qui, selon le ministère de l’Agriculture, va permettre d’augmenter le nombre de contrôles dans la chaîne alimentaire, aussi bien dans les établissements de restauration et les commerces de bouche que sur les sites de fabrication des produits alimentaires. Ainsi le ministère prévoit 100 000 contrôles supplémentaires dans les quelque 600 000 les restaurants, boulangeries, boucheries et autres commerces de bouche ainsi que l’accroissement de 10 % les visites dans les établissements de transformation. À l’horizon de six ans, l’ambition du gouvernement est aussi de réaliser une cartographie plus précise de la situation sanitaire en France.