Selon une note d’Agreste, au 20 avril 2024, la production cumulée des prairies permanentes est nettement supérieure à celle de la période de référence 1989-2018, conséquence de températures très douces et de pluies régulières depuis le début de l’année.
Au 20 avril 2024, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 45 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. Depuis 3 mois, les températures demeurent nettement supérieures aux normales, à l’exception d’une courte période début mars et au milieu du mois d’avril. Les pluies ont été fréquentes et les sols humides permettent une pousse importante sur la quasi-totalité du territoire. Alors qu’au 20 avril environ 21 % de la production annuelle de référence est habituellement réalisée, ce pourcentage atteint 30 % en 2024. Sur les 30 dernières années, 2024 arrive en seconde position derrière 2017. L’excédent par rapport à la pousse de référence varie selon les régions, de 18 % en Bretagne à 76 % en Auvergne-Rhône-Alpes. La pousse est excédentaire dans 97 % des régions fourragères (RF), et dans près de la moitié des RF l’excédent dépasse même 50 %. Seules les côtes du Roussillon, où la sécheresse persiste, connaissent une pousse d’herbe inférieure à la normale.