François Rebsamen, maire de Dijon, et Aubert de Villaine, co-gérant du domaine de la Romanée-Conti, ont présenté officiellement le 15 juin la candidature de Dijon pour accueillir le siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cette organisation intergouvernementale réunit 48 États membres, qui représentent 85 % de la production mondiale de vin. « Dès janvier 2021, Dijon s’est mobilisée pour répondre à l’OIV qui était à la recherche d’une solution pérenne de nouveaux locaux dans la perspective de son centenaire qui aura lieu en novembre 2024 », a indiqué Dijon métropole. Pour accueillir le nouveau siège, Dijon a proposé un ensemble bâti, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1928, en plein cœur du centre, situé à mi-chemin entre la future Cité internationale de la gastronomie et du vin, qui ouvrira ses portes en avril 2022, et le cœur de la ville. Dijon, située au kilomètre zéro de la route des Grands crus, souhaite en accueillant l’OIV créer « une véritable collaboration internationale entre les filières vitivinicoles, notamment pour répondre aux enjeux du changement climatique ». Dijon mène déjà une expérimentation sur l’adaptation des vignes au changement climatique, dans le cadre de son projet « Renaissance du vignoble ». Le siège parisien actuel « ne répond pas à tous les besoins de l’organisation », indique par ailleurs cette dernière. Conscient de la recherche d’un nouveau siège pour l’OIV, « l’État français a décidé de solliciter son patrimoine immobilier en régions pour accueillir le siège ». Deux autres villes françaises se sont portées candidates : Reims et Bordeaux, précise-t-elle.
