Aviculture
Le retour des vendeurs de volailles

Isabelle Doucet
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De retour sur le coteau de Beaucroissant, Louis Frier représente la quatrième génération d’éleveurs de la ferme avicole Frier à Beaurepaire.

Le retour des vendeurs de volailles
Louis Frier, éleveur de volailles à Beaurepaire, est ravi de renouer avec la foire.

De retour à la foire, les vendeurs de volaille, qui ont réinvesti leur coteau, ont le sourire.
« Cela nous manquait, le contact avec les clients, les anciens, les nouveaux et l’esprit foire », déclare Louis Frier qui représente la quatrième génération d’éleveurs de volaille de la ferme avicole Frier à Beaurepaire.
Le covid et la grippe aviaire l’ont privé de Beaucroissant durant plusieurs éditions. La filière en a souffert. « Ce qui pose la question de l’avenir des marchés et des foires », s’interroge-t-il.
« La foire de Beaucroissant, c’est une vitrine. On est à 40 minutes de la maison. On travaille sur le moment et on prend des contacts. Si un client sur dix repasse à la ferme, c’est déjà ça. »

« J’ai relancé la foire et la ferme »

L’éleveur est en vente directe le reste de l’année. Il a repris l’exploitation familiale en 2016.
C’est un élevage plein air avec 50 hectares de cultures en HVE et une unité de fabrication qui lui permettent de produire les aliments à la ferme.
« J’ai relancé la foire et la ferme. Mon père faisait déjà la Beaucroissant. » L’éleveur ne vend que du vivant au détail auprès d’une clientèle essentiellement particulière : des poules pondeuses, des poulettes, des pintades, des chapons et des oies. Il produit entre 8 000 et 10 000 volailles par an, « de petits lots, de tout et tout le temps ».
Les bêtes sont vendues entre un mois et demi et 5 mois et demi. Autour du stand, le passage est régulier, les clients repartent avec quelques poules dans un carton, pour un usage domestique.
L’éleveur prend le temps de discuter. La Beaucroissant, c’est un espace particulier pour qui apprécie le contact.

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