Ail : une campagne 2025 prometteuse
La nouvelle campagne d’ail français a débuté à la mi-mai, et les premières prévisions de l’Aniail (Association nationale interprofessionnelle de l’ail) se veulent globalement rassurantes.
L’ail blanc affiche de bons volumes, des calibres moyens à gros, et une conservation optimale. L’ail rose, lui, a souffert des épisodes d’orage et de grêle, entraînant une baisse de volumes, mais la qualité reste au rendez-vous. Du côté de l’ail violet, les conditions sont jugées satisfaisantes, avec une belle disponibilité et une coloration correcte. Avec plus de 3 500 hectares cultivés, dont 600 ha en bio, la filière française rassemble près de 3 000 producteurs, principalement en Occitanie. Les départements du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne et de la Drôme figurent parmi les plus dynamiques. La Drôme est également grande productrice d’ail semence. Forte de ses signes officiels de qualité (label rouge, IGP, AOP), elle poursuit son travail de valorisation autour de la diversité variétale et des terroirs. Deux nouvelles IGP sont d’ailleurs en cours d’instruction pour l’ail rose de Billom (Auvergne) et celui de Piolenc (Vaucluse). La filière française, forte de 42 % de taux d’approvisionnement, reste cependant fortement concurrencée par l’Espagne et la Chine. Malgré tout, l’import a reculé de 12 % en 2023, tandis que les exportations se sont hissées à 4 % supplémentaires, grâce à l’image qualitative de l’ail français.
