Des déperditions d'eau dans la production de neige de culture

L'usage de la neige de culture est en augmentation dans la plupart des stations de ski françaises et parfois sujette à controverses.
Une nouvelle étude menée par le Centre d’études de la neige (CEN, Météo-France/CNRS) et Irstea Grenoble s’est attachée à quantifier précisément l’efficacité de la production de neige de culture actuelle.
Les résultats sont publiés dans la revue The Cryosphere datée du 7 avril 2017.
Les premières études scientifiques ont estimé que le processus de production de neige de culture s’accompagnait d’une déperdition d’eau de l’ordre de 10 %.
Elles ont été complétées par les observations organisées par le CEN et Irstea dans des stations de sports d’hiver alpines, pendant la saison 2014-2015.
Elles ont montré que la masse de neige de culture retrouvée sur une piste équipée d’enneigeurs pouvait être dans les faits bien inférieure à celle attendue en théorie (environ 60% de l'eau utilisée +/- 10%).
Cette proportion varie d’une session de production à l’autre, en fonction des conditions météorologiques, et est fortement susceptible de varier en fonction des caractéristiques locales.