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Agricultures urbaine

Des scientifiques relèvent le retard des acteurs de l'agriculture

Si les chercheurs pointent l'avant-gardisme des citoyens, ils soulignent la frilosité des collectivités, du législateur et de la profession agricole.
Des scientifiques relèvent le retard des acteurs de l'agriculture

A l'initiative du Réseau Agriville, le colloque international « Agricultures urbaines durables : vecteur pour la transition écologique » qui réunit, du 6 au 9 juin à Toulouse, 50 chercheurs venus du monde entier passent en revue les formes multiples d'agriculture urbaine (jardins individuels ou collectifs, cultures souterraines ou sur les toits...) et les ambitions divergentes de cette agriculture (produire de l'alimentation, créer du lien social, optimiser l'espace urbain, redonner de l'attractivité à un territoire...).

Cadre flou

Les chercheurs décèlent un point commun à tous ces phénomènes émergents : d'un côté l'avant-gardisme des citoyens et de l'autre le retard des collectivités, du législateur et de la profession agricole elle-même. Les collectivités s'emparent de l'enjeu du réaménagement de leur territoire à des fins sociales, économiques ou environnementales, mais le droit qui encadre l'agriculture urbaine reste flou. Quant aux professionnels de l'agriculture, ils sont encore discrets sur la question. Mais « la FNSEA et les Jeunes agriculteurs travaillent sur le sujet » selon une intervenante d'AgroParisTech.

Source : Agrafil