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Climat

En juillet, l’ensoleillement est déficitaire

Après un mois de juin particulièrement chaud avec un excédent de 2,7 °C, le mois de juillet a été plus modéré avec une alternance de périodes chaudes et ensoleillées et de périodes plus fraîches et nuageuses.
En juillet, l’ensoleillement est déficitaire

Si l'on excepte les régions méditerranéennes, l'ensoleillement du mois de juillet a été « peu généreux sur la quasi-totalité du pays », relève Météo France, avec un déficit comparé à la moyenne de référence 1991-2010, généralement supérieur à 10 %. Pour ce qui est des températures de ce mois de juillet 2017, sur l'ensemble du pays, elles sont globalement proches des normales. En moyenne sur le mois, la température affiche un léger excédent de 0,9 °C par rapport à la normale 1981-2010. À noter toutefois, deux pics de chaleur, un du 4 au 9 et un autre du 17 au 19 juillet. Comme au niveau national, toutes les stations météo de la région Centre-Est affichent des températures conforment à la normale avec un léger excédent, que ce soit en base 0 °C ou en base 8 °C.

 

Des précipitations très hétérogènes


Les précipitations à l'échelle de la France restent déficitaires de 11 % mais avec des situations très variables d'une région à l'autre. Sur la région Centre-Est, cinq stations cumulent des précipitations supérieures à la normale. C'est le cas de Lanas (Ardèche) qui affiche un cumul de 68,4 mm pour une normale (moyenne de référence 1981-2010) à 43 mm (+ 59 %) ; Lions-Le Saunier dans le Jura qui cumule 128,4 mm pour une normale à 95,7 (+ 34 %) ; Maçon qui a reçu 83,1 mm (+ 12 %) ; Bourg-Saint-Maurice est à 77,8 mm (0, 8 %) et Dijon à 69,2 mm (0,2 %). Toutes les autres stations météo du Centre-Est sont en dessous de la normale, avec un gros déficit de précipitations enregistré à Lyon Saint-Éxupéry, qui enregistre un petit 19,2 mm pour une normale qui se situe à 68,6 (- 72 %). Ambérieu, Les Sauvages et Thonon-les-Bains se situent avec un déficit de précipitations d'environ 50 % en dessous de la mormale ; Grenoble affiche un déficit de 36,5 % ; Montélimar avec 38,2 mm accuse un retard de 24 % et enfin à Saint-Étienne il manque 14 % de précipitations. Dans les faits marquants de ce mois de juillet, nous relèverons d'importants orages de grêles qui ont touché les départements de la Loire, du Rhône de l'Ain ainsi que le sud de la Saône-et-Loire et du Jura.

 

Une pousse d'herbe inférieure de 40 % à la normale


Agreste a signalé le 28 juillet un ralentissement de la pousse d'herbe en juillet, qui représente 40 % de la pousse mensuelle nationale de référence. « En ce début d'été, dans un contexte de déficit hydrique déjà marqué dans certaines régions, la faiblesse des précipitations et les très fortes chaleurs ont contribué au ralentissement de la pousse des prairies permanentes », indique la note. « La pousse nette intervenue entre le 20 juin et le 20 juillet est inférieure de 40 % à la pousse mensuelle de référence. » Seules quelques régions fourragères de la Nouvelle Aquitaine et du Nord de l'Occitanie affichent une pousse mensuelle nette excédentaire. Les conditions favorables du début d'année permettent de garder une production d'herbe cumulée à un niveau normal, poursuit Agreste, qui relève toutefois de fortes différences sur le territoire, entre le Limousin légèrement excédentaire, et le Nord-Est toujours en déficit important.