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Conférence

Etats généraux de l'alimentation : les ateliers débuteront le 29 août

Trois objectifs sont poursuivis : permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail, accompagner la transformation des modèles de production et promouvoir une alimentation saine et durable.
Etats généraux de l'alimentation : les ateliers débuteront le 29 août

Les ateliers du premier chantier des États généraux de l'alimentation débuteront le 29 août et non fin juillet, précise le ministère de l'Agriculture.

Soit plus d'un mois après l'ouverture officielle de ces États généraux, prévue le 20 juillet au ministère de l’Économie et des Finances.

Le début des ateliers était initialement prévu au 17 juillet.

La FNSEA ne veut pas une révision complète de la LME

A l'occasion d'une conférence de presse le 13 juillet, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a détaillé les propositions de son syndicat pour les États généraux de l'alimentation, en particulier concernant la LME.

« Certains portent une révision complète de la LME ; nous ne le souhaitons pas car cela nécessiterait deux ans de travail. Nous souhaitons revoir certains aspects, comme l'encadrement des promotions ou le seuil de revente à perte (en grande distribution, ndlr) ».

Christiane Lambert parie sur une application rapide de ces propositions et demande aux pouvoirs publics « des frappes chirurgicales » : « Nous avons un président Lucky Luke qui fonctionne par ordonnance », met-elle en avant.

La FEEF défend la confidentialité et la liberté des contrats

A quelques jours de l’ouverture des États généraux de l’alimentation, la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF) propose à travers plusieurs mesures, « la moralisation des relations commerciales ».
Dans un communiqué du 13 juillet, elle plaide notamment pour la confidentialité du contenu des contrats entre les enseignes et les fournisseurs, particulièrement vis-à-vis des concurrents.

Elle souhaite d’ailleurs que « chaque enseigne » ait « la liberté contractuelle de définir avec chacun de ses fournisseurs le contrat de collaboration qu’elle veut développer ».

Elle demande également le respect du droit de la concurrence et l’accélération des procédures en cas de litige (décision rapide de la DGCCRF, possibilité de passer par des instances de médiation…).

Elle demande enfin l’application de la « différenciation PME » qui permettrait « d’adapter le processus de relations commerciales » en fonction des spécificités des différentes PME.

Source : Agra