La CFDT veut un meilleur confort de travail et plus d'inspection vétérinaire

Dans un communiqué du 3 octobre, la branche agro-alimentaire de la CFDT (FGA-CFDT) estime que dans le cas des abattoirs, « il ne faudrait pas que la solution proposée, [la vidéosurveillance, ndlr] contribue à accroître la situation de salariés qui effectuent un travail déjà très pénible ». Le syndicat évoque son refus de la vidéosurveillance notamment pour « les postes de travail des quais de déchargement, des zones de stabulation, de l'abattage et de l'accrochage », des postes avec déjà « beaucoup de stress et de pénibilité ».
Pour la CFDT, « la voie à suivre est celle d'une formation des salariés (notamment à la protection animale) et d'une amélioration de leurs conditions de travail ». La CFDT estime également que « l'augmentation des effectifs des services vétérinaires » doit être une priorité. Les effectifs « sont en baisse de 19 % en dix ans », note le syndicat avec un rôle tourné vers l'inspection sanitaire « au détriment du bien-être des bêtes ».
Source : Agra