Accès au contenu
SOUTIEN

La filière viticole a présenté ses demandes à Annie Genevard

La filière viticole1 a été reçue le 15 juillet par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. Au cours de cette rencontre, les représentants des viticulteurs ont demandé à la ministre de déployer, sans délai, un plan de soutien fort et structurant. 

La filière viticole a présenté ses demandes à Annie Genevard
Pour la filière viticole, il est impératif d’assainir les stocks et de réduire structurellement le potentiel de production national.

Ce plan de soutien à la filière viticole devrait comprendre une aide à l’arrachage définitif et temporaire pour adapter le potentiel de production à la demande ; l’ouverture de la distillation des vins vers des biocarburants pour préparer l’arrivée de la future vendange ; la bonification de la biocarburation si couplage avec un arrachage (définitif ou temporaire). Le secteur souhaite, également, une évolution des aides de trésorerie pour éviter les faillites à court terme ; une aide à la restructuration économique des caves coopératives pour maintenir l’outil économique ; et enfin des évolutions de la loi Égalim pour garantir une juste rémunération aux producteurs. Pour la filière, il est « impératif d’assainir les stocks et de réduire structurellement le potentiel de production national afin de réadapter l’offre à la demande et de soulager les trésoreries des entreprises ». 

Un plan de sauvetage

Par ailleurs, les organisations de la production viticole demandent à la ministre qu’elle sollicite auprès de Bruxelles les fonds de réserve de crise de l’Union européenne. En effet, si le « paquet vin » de l’Union européenne, présenté comme une réponse aux difficultés de la filière, affiche des intentions « louables », il reste largement « théorique en l’absence de moyens financiers ». Au sortir de la réunion, les participants ont salué « l’écoute de la ministre de l’Agriculture sur l’ensemble des sujets abordés »« La filière viticole est à un tournant. Soit, nous l’accompagnons, soit nous assistons à son effondrement. Nous en appelons à la responsabilité de l’État pour engager, sans délai, un véritable plan de sauvetage », ont déclaré ensemble les participants à ce rendez-vous.

1 - La délégation était composée de représentants de la Cnaoc ; La Coopération agricole ; Vignerons coopérateurs ; Vignerons indépendants de France ; VinIGP - Confédération des vins IGP ; FNSEA ; JA, et le Cniv. 

Actuagri