C'est le printemps! Dans son « point colza » du 21 mars, le Cetiom (Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre) annonce l'évolution rapide des stades des derniers jours. Les équipes sur le terrain constatent que les premières parcelles sont en début floraison (50 % des plantes avec au moins une fleur). Les stades majoritaires sont compris entre D2 et E quelle que soit la région avec l'apparition de quelques fleurs dans de nombreuses parcelles. L'avance de la végétation est d'environ 1 mois par rapport à 2013 et 2 semaines par rapport à 2012.

Des cultures saines

Les cultures sont très saines et l'on observe peu d'attaques d'insectes notamment de charançons de la tige du colza. Le temps sec n'a pas été favorable à l'absorption des apports d'azote et si les colzas sont en avance en termes de stade, les biomasses et les surfaces foliaires sont parfois faibles. Les récents passages pluvieux ont cependant permis la valorisation des apports d'azote et donné un coup de fouet à la végétation.

Méligèthes peu nombreux

La présence de méligèthes sur plantes s'est nettement intensifiée, mais la pression reste très modérée et on observe très peu de boutons détruits. Avec la floraison qui se profile, le risque méligèthes reste faible et devrait permettre d'éviter le recours aux insecticides dans la plupart des situations. Toutefois il convient de continuer la surveillance sur plante jusqu'au début de la floraison.
Dans les parcelles infestées de sanves fleuries et/ou en présence des premières plantes de colza en floraison, il convient de respecter la réglementation abeilles.  
Dans ces situations, vérifier si l'emploi de votre insecticide est autorisé durant la floraison et/ou production d'exsudats en dehors de la présence d'abeilles pour au moins un usage homologué. Cette dérogation pouvant être différente suivant le ravageur, lire attentivement les étiquettes et la documentation disponible.

Peu de maladies

La cylindrosporiose est toujours signalée sur feuilles dans quelques parcelles avec ponctuellement des taux de plantes touchées importants. Les arrières effets de la lutte contre le sclérotinia seront suffisants pour empêcher le passage sur siliques. Concernant les autres maladies, mis à part des cas de nécroses au collet de phoma (2 à 25 % de pieds touchés), on peut aussi plus rarement rencontrer de l'oïdium et de la pseudocercosporella.

D'après Cetiom