La profession se mobilise pour maintenir le marché aux bestiaux de La Talaudière

Vendredi 18 novembre le préfet de la Loire a organisé une réunion pour débattre du devenir du marché aux bestiaux de La Talaudière, à la demande de la profession (chambre d'agriculture, FDSEA), qui suit ce dossier de près depuis plusieurs semaines. Ainsi, services de l'État, mairie de La Talaudière, Saint-Etienne Métropole, profession (chambre d'agriculture et FDSEA) étaient représentés. Le marché aux bestiaux était propriété de la ville de Saint-Etienne jusqu'en 2014, année où la ville de La Talaudière l'a racheté. Le maire menace désormais de fermeture ce marché aux veaux, sous prétexte qu'il serait trop coûteux pour la collectivité. Il a donné comme ultimatum le 31 décembre.
Chercher des fonds
L'arrêt de cette activité porterait préjudice aux éleveurs et aux négociants en bestiaux. C'est pour cela que les responsables professionnels ligériens suivent le dossier de près, et que leur volonté est bien de maintenir ce marché. Lors de la réunion de la fin de semaine dernière en préfecture, il a été acté que tout serait fait pour que le marché ne ferme pas. « Un groupe de travail a été créé, indique Raymond Vial, président de la chambre d'agriculture de la Loire. Il se trouve sous l'égide de l'administration. L'objectif est de faire la lumière sur les finances et de définir un cadre juridique avant le 15 décembre. Il sera alors plus facile d'aller chercher des fonds. »
Raymond Vial et Gérard Gallot (président de la FDSEA), disent apprécier l'implication du préfet et de Saint-Etienne Métropole. « Le représentant de Saint-Etienne Métropole est arrivé à la réunion en ayant bien préparé le dossier en amont. Il a fait plusieurs propositions », expliquent-ils. Et Gérard Gallot d'ajouter : « Nous avons conscience que ce dossier est compliqué. Chacun devra faire un pas vers l'autre, la mairie de La Talaudière vers Saint-Etienne Métropole et inversement ». Raymond Vial précise : « Les responsables professionnels ligériens ont fait le choix de ne pas communiquer plus tôt sur ce dossier pour ne pas nuire aux discussions et négociations de ces dernières semaines. »