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Le discours d'E.Macron plutôt bien reçu

Le discours d'E.Macron plutôt bien reçu

Les chambres d'agriculture « saluent l'ambition » du discours porté par Emmanuel Macron le 11 octobre en clôture du premier chantier des États généraux de l'alimentation, annoncent-elles dans un communiqué du 12 octobre.

Elles relèvent en particulier la « contractualisation pluriannuelle à l'initiative des agriculteurs avec des prix fixés sur des indicateurs de coûts de production » et l' « encadrement par la loi des promotions et du relèvement du seuil de revente à perte ».

Répondant à la demande du président de la République pour une meilleure organisation des filières, Claude Cochonneau, président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) a déclaré, au nom des chambres que « nous prendrons nos responsabilités et nous contribuerons aux plans des filières ».

La Fnab trouve le discours d'Emmanuel Macron « encourageant »

La Fnab (producteurs bio) a réagi au discours d'Emmanuel Macron dans un communiqué le 12 octobre. Elle estime qu'il est « encourageant. »

Ainsi, « malgré nos doutes sur la prise en compte de notre point de vue aux Etats généraux d'alimentation, nous continuerons d'apporter notre contribution aux ateliers. »

Dans le détail des annonces, Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab, explique à Agra presse que sur l'approvisionnement de la restauration collective, Emmanuel Macron a dit 50% de bio ou local d'ici 2022.

« Il va falloir préciser car cela ne garantit par une part de bio ».

Par ailleurs, l'approche par filière déclinée par le chef de l'Etat est « décalée des réalités territoriales et des attentes de la société ».

Le signal est bon, mais la forme n'y est pas, selon la Fnab.

« En voulant tout axer sur les filières et les interprofessions, on va encore renforcer les outils qui nous ont amené dans le mur et n'ont pas su s'adapter aux attentes sociétales. »

Et de conclure: « Il nous semble primordial de penser la transition agricole à l'échelle des territoires avec une approche transversale. »

L'Ania apprécie un « nouvel état esprit » dans le discours d'E. Macron

À l'issue des annonces présidentielles le 11 octobre aux #EGAlim, l'Association nationale de l'industrie alimentaire (Ania) a publié un communiqué saluant « un nouvel état d'esprit, une volonté commune de recréer de la valeur en mettant un terme à la guerre des prix ».

« Une nouvelle page dans les relations entre les acteurs de la filière » s'ouvre avec « une contractualisation rénovée, le relèvement du seuil de revente à perte pour les produits alimentaires et l'encadrement des promotions ».

Ces nouvelles mesures « vont permettre aux agriculteurs, transformateurs et distributeurs de retrouver les conditions de la croissance », a déclaré Jean Philippe Girard, président de l'Ania.

Pour FNE, les annonces de Rungis « vont dans le bon sens »

France nature environnement (FNE) salue les annonces du chef de l'Etat à Rungis, dans un communiqué le 12 octobre.

Pour l'association, elles « vont dans le bon sens » s'agissant « de la réduction de notre dépendance aux produits phytosanitaires, la valorisation des services environnementaux, l'étiquetage renforcé, le bien-être animal, l'indépendance de l'expertise, la formation agricole, la séparation de la vente de pesticides du conseil aux agriculteurs... »

En outre l'annonce d'une loi montre, selon FNE, « une volonté du gouvernement d'encadrer les suites de ces Etats généraux. »

Néanmoins, Michel Durbomel, président de l'association, affirme qu'il faut maintenant « que l'on passe des paroles aux actes ».

Source : Agra