Plan loups

En 2013, au titre du Plan loup, l'Etat a dépensé 749 000 euros pour la protection des troupeaux en Isère. Pas moins de 11 contrats ont été conclus recouvrant les quatre mesures de protection inclues dans le plan : parcs de regroupement et de pâturage électrifiés, chiens et aide au gardiennage. Le montant des indemnisations s'est élevé à 39 792 euros.

Le bilan financer du dérochement de Lavaldens le 3 juillet 2014, où 376 brebis sont mortes, s'élève à 104 442 euros pour l'instant, soit :

- 80 645 euros pour l'indemnisation des bêtes

- 1 200 euros de frais de main-d'œuvre

- 471 euros de matériel de protection

- 5 070 euros d'héliportage

- 10 103 euros de frais d'équarrissage

- 1 200 euros de cordage pour l'évacuation des bêtes

- 640 euros de location d'un bungalow pour héberger le berger sur le quartier d'août

- 5 112 pour le transport et l'héliportage du bungalow

- les frais de main-d'œuvre des ouvriers de l'ONF n'ont pas encore été calculés

La présence du loup

Aujourd'hui, 22 départements sont concernés par la présence du loup. Les zones de présence permanente (ZPP) sont au nombre de 38 en 2014, soit trois de plus que l'an passé (en Ardèche et Lozère, dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans le Haute-Marne, les Vosges et la Meuse)

En Isère il y a deux meutes localisées depuis plusieurs années en Belledonne (Nord et Sud) et une sur les hauts plateaux du Vercors. Un animal solitaire se déplace du Taillefer vers le Valbonnais. En dépit de la stabilité des meutes, leur pression a été plus forte et plus particulièrement sur la plateau des Emparis sans qu'un modèle explicatif prévale : météo, reproduction, appétence pour les animaux domestiques plus que pour les animaux sauvages, adaptation du loup à son environnemenrt...