Risque accru de gel tardif en arboriculture et viticulture
Deux chercheurs français établissent un lien entre le gel d'avril dernier et le réchauffement climatique global.

Le réchauffement climatique accentue le risque de gel tardif en arboriculture et viticulture, ont indiqué le 14 juin deux chercheurs du World weather attribution (programme d’étude sur les effets possibles du changement climatique).
Démarrage précoce
Leurs conclusions : la probabilité que des événements comme le gel d’avril, qui a dévasté les vergers et les vignobles, se reproduisent, s’accentuera si la température globale continue de monter. Et cela non pas parce que le gel sera plus intense, mais parce que la végétation aura démarré plus tôt.
Hausse des températures
Les deux chercheurs, Robert Vautard (CNRS) et Nicolas Viovy (CEA), publient le 14 juin un rapport liant le gel d’avril dernier au réchauffement global. Leur étude «montre qu’une élévation de deux degrés de la température globale entraînerait une hausse de 40% de la probabilité de voir ce genre d’événement se reproduire», a dévoilé Robert Vautard.
Source : Agrafil