L’association représentant la filière des fruits à destinations multiples transformés (Afidem), souligne des difficultés d’approvisionnements marquées pour la filière de pommes destinées à l’industrie, entraînant des niveaux de prix supérieurs aux années précédentes
Les approvisionnements des dix-huit sites de production de compotes situés en France sont « compliqués », selon l’interprofession des fruits transformés (Afidem). Malgré un niveau de récolte française supérieur aux trois années antérieures, la disponibilité en pommes est beaucoup plus faible pour la filière compote. En effet, le début de la campagne est particulièrement favorable au marché du frais avec une qualité exceptionnelle et des marchés intérieur et export dynamiques. De plus, les niveaux de prix (poussés par l’inflation et la hausse des coûts de production) sont supérieurs aux années précédentes (+ 100 % par rapport à 2022). « Ce contexte français s’inscrit dans un contexte européen et international où le niveau d’offre est également inférieur aux années précédentes », précise l’Afidem. En France, les usines de compotes sont principalement approvisionnées par des fruits issus du verger national « à double fin » (des fruits destinés à la fois au marché du frais et à la transformation). « Ce mode de fonctionnement présente l’avantage de valoriser l’ensemble des fruits d’un verger », rappelle l’Afidem. Les approvisionnements sont ensuite complétés par les importations qui représentent, sur les 10 dernières années, de 10 à 25 % par an en fonction de l’offre nationale disponible.
